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Le séquestre

À quoi sert-il et comment ça marche ?

24 janvier 2025

Quand on parle d’un achat immobilier, on pense souvent au compromis, au crédit ou encore au notaire…...

Quand on parle d’un achat immobilier, on pense souvent au compromis, au crédit ou encore au notaire… mais on oublie parfois un élément crucial : le séquestre.

Si vous avez déjà signé un avant-contrat (compromis ou promesse de vente), vous avez sans doute entendu ce mot. Alors, à quoi sert vraiment ce séquestre ? Est-il obligatoire ? Qui le garde ? Et surtout : peut-on le récupérer ?

On vous explique tout simplement.

Qu’est-ce que le séquestre immobilier ?
Le séquestre, c’est une somme d’argent versée par l’acheteur au moment de la signature de l’avant-contrat (promesse ou compromis de vente).


Son rôle ?  Rassurer le vendeur sur la bonne volonté de l’acheteur.

Il s’agit en fait d’un acompte, qui reste bloqué jusqu’à la signature de l’acte authentique chez le notaire.

En clair : l’argent est mis “en attente”, pour sécuriser la transaction.


Quel est le montant du séquestre ?

Il n’est pas obligatoire, mais il est fortement recommandé.

En général, on demande entre 5 % et 10 % du prix de vente.

Par exemple, pour une maison à 300 000 €, l’acheteur versera entre 15 000 € et 30 000 €.

Cette somme est déduite du prix total le jour de la vente.


 Qui garde l’argent pendant ce temps ?

Le séquestre peut être confié à :

Le notaire : c’est la solution la plus sûre. Il dépose la somme à la Caisse des Dépôts.
L’agent immobilier, s’il dispose d’une carte T et d’un compte séquestre.
Le vendeur directement : à éviter absolument ! En cas de litige ou de rétractation, cela peut devenir très compliqué.


Et si l’acheteur change d’avis ?

Bonne nouvelle : l’acheteur bénéficie d’un délai de rétractation de 10 jours, même après avoir versé le séquestre.

S’il se rétracte dans les délais, il récupère l’intégralité de la somme.

Au-delà de ce délai, l’acheteur ne récupère son argent que si une clause suspensive s’applique (ex. : refus de prêt).



En cas de litige : qui décide du sort du séquestre ?

Si l’une des parties conteste, le déblocage du séquestre doit faire l’objet d’un accord écrit.

En cas de désaccord, le tribunal peut être saisi. Le juge décidera alors à qui doit revenir l’acompte.

À retenir :

Le séquestre n’est pas un simple détail. Il engage l’acheteur et sécurise la vente.

Acheteurs, soyez vigilants. Vendeurs, exigez les bonnes garanties.

Et dans tous les cas, entourez-vous de professionnels compétents pour éviter les mauvaises surprises.

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